Saisissez l’opportunité de mieux appréhender le domaine de l’agriculture suisse grâce à notre glossaire complet. Une ressource essentielle pour explorer ce secteur en profondeur.
Fondée sous forme d’une association regroupant des organisations agricoles nationales et régionales, l’Agence d’information agricole romande (AGIR) compte actuellement plus de septante membres. AGIR a pour mission de concevoir et mettre en œuvre des actions de communication dans le domaine de l’agriculture. Pour atteindre ces objectifs, l’Agence est structurée en trois services: presse, relations publiques et promotion
Elle joue un rôle d’intermédiaire entre l’agriculture romande et d’autres acteurs, notamment les médias, les consommateurs, les écoles, ainsi que les organisations économiques et politiques.
Par ailleurs, l’AGIR distribue régulièrement dans les rédactions de Suisse romande des communiqués de presse, des articles, des reportages et des dossiers. Elle organise des conférences de presse, coordonne la présence de l’agriculture dans diverses foires et manifestations, et participe activement aux événements liés au secteur agricole. De plus, elle assure une veille constante de l’actualité agricole et propose un service d’abonnement pour une “Revue de presse” couvrant les journaux romands.
Dans le monde de l’agriculture suisse, l’agriculture biologique est bien plus qu’une simple méthode de production ; c’est un engagement envers l’environnement, les ressources naturelles et le bien-être animal. Les exploitations qui choisissent cette voie s’engagent à respecter des normes strictes définies par l’ordonnance sur l’agriculture biologique.
Ces normes guident chaque aspect de la production agricole, de la préparation des denrées alimentaires à la fabrication des aliments pour animaux biologiques. Elles imposent des règles rigoureuses visant à préserver l’environnement et à préserver les ressources naturelles.
Chaque entreprise impliquée dans la production, la transformation, la commercialisation ou l’importation de produits biologiques est soumise à un processus de contrôle et de certification annuel. Cela garantit que les produits étiquetés comme “biologiques” répondent aux normes éthiques et environnementales élevées définies par les organismes de certification agréés en Suisse.
Ces organismes de certification, tels que bio.inspecta et Bio Test Agro (BTA), Ecocert Swiss AG et ProCert, sont chargés de vérifier que chaque étape de la production respecte les directives de l’agriculture biologique. Ils s’assurent que les exploitations utilisent des méthodes respectueuses de l’environnement, n’utilisent pas d’organisme génétiquement modifié (OGM), favorisent la biodiversité et garantissent le bien-être des animaux d’élevage.
L’ordonnance sur l’agriculture biologique (RS 910.18) définit précisément ces principes, couvrant tout de la production à la commercialisation, et incluant des directives pour le stockage, l’importation et l’exportation de produits biologiques.
En Suisse, il n’y a pas de logo biologique officiel émis par l’État, mais il existe une variété de labels privés détenus par des associations, des groupes de travail et des entreprises. Ils attestent de la conformité aux normes biologiques suisses et sont un gage de qualité pour les consommateurs.
Il est important de noter que certaines catégories de produits, comme les insectes, les produits de la pêche, de l’aquaculture et de la chasse, ne sont pas incluses dans le champ d’application de l’ordonnance sur l’agriculture biologique et ne peuvent donc pas être certifiées comme telles.
Liens vers les certificats des fermes et entreprises biologiques :
Fondée en 1958, AGRIDEA se dresse comme une figure incontournable dans le paysage suisse de l’agriculture. Avec une présence nationale qui s’étend sur trois sites, à Lindau, Lausanne et Cadenazzo. Cette organisation regroupe environ 120 professionnels issus de divers horizons, tous engagés dans la promotion de l’agriculture et des espaces ruraux.
Sous un angle proactif et orienté solutions, AGRIDEA s’investit en tant que réel catalyseur du progrès dans l’industrie agricole et alimentaire suisse. La collaboration et le développement durable sont au cœur de sa mission.
AGRIDEA tient une position centrale dans le paysage suisse des connaissances agricoles. En créant un lien essentiel entre la science et l’exploitation agricole, AGRIDEA devient le partenaire privilégié des groupes de travail et des projets réunissant divers acteurs souhaitant échanger des expériences et atteindre des objectifs communs.
Les actions de notre association sont multiples :
- Amélioration de la gestion technique et économique des exploitations agricoles, ainsi que de la situation sociale des familles paysannes.
- Recherche de nouvelles opportunités de production et de prestation de services dans le secteur agricole, avec une promotion active de leur développement et de leur mise en œuvre.
- Exploration des possibilités de collaborations et de synergies entre l’agriculture et les autres acteurs de l’espace rural pour favoriser son développement.
- Promotion de modes de production durables du sol, de l’entretien du paysage et de modes de détention des animaux adaptés à leurs besoins spécifiques.
- Facilitation de l’échange au sein du système de connaissances de l’agriculture et de l’espace rural.
L’agroécologie est une approche de l’agriculture qui vise à intégrer les principes écologiques dans la gestion des systèmes de production agricole. Elle repose sur des pratiques durables qui cherchent à réduire l’impact environnemental de l’agriculture tout en favorisant la productivité et la résilience des écosystèmes agricoles.
L’agroécologie met l’accent sur la biodiversité, la santé des sols, la réduction de l’utilisation d’intrants chimiques, et la préservation des ressources naturelles. Elle encourage également la participation des agriculteurs à la prise de décisions et à l’innovation pour une agriculture plus durable.
En résumé, l’agroécologie cherche à établir un équilibre entre la production alimentaire, la protection de l’environnement et le bien-être des communautés agricoles.
Il s’agit d’un label de qualité attribué à des produits agricoles ou alimentaires, généralement dans le cadre de la réglementation européenne.
Une AOP garantit que le produit a été produit, transformé et préparé dans une région géographique spécifique, en suivant des méthodes de production traditionnelles et un cahier des charges rigoureux. Les produits portant l’appellation d’origine protégée sont réputés pour leur lien étroit avec leur terroir d’origine et leur qualité, et ils bénéficient d’une protection légale pour empêcher leur contrefaçon.
Il existe de nombreuses AOP pour différents produits en Suisse et dans d’autres pays européens, notamment des fromages, des vins, des charcuteries, des fruits, et bien d’autres.
AGRIDEA est l’organisme de vulgarisation agricole des services cantonaux de vulgarisation actifs dans l’agriculture et l’économie familiale. En tant que centre de connaissance neutre, elle met en réseau les acteurs de l’industrie agricole et alimentaire suisse grâce à son expertise agronomique et méthodologique, ainsi qu’à ses outils. Son objectif est de simplifier la complexité du système et de créer des synergies.
Fondée en 1958, AGRIDEA opère à l’échelle nationale avec trois sites à Lindau, Lausanne et Cadenazzo. Son équipe de près de 120 collaborateurs issus de divers horizons professionnels s’engage activement dans le développement de l’agriculture et des zones rurales. En tant qu’acteur engagé, AGRIDEA favorise des partenariats solides et des solutions durables dans l’industrie agricole et alimentaire suisse.
AGRIDEA joue un rôle essentiel dans le système de connaissances agricoles suisse, en établissant le lien entre la science et l’exploitation agricole. En conséquence, AGRIDEA est le partenaire privilégié pour les groupes de travail ou les projets où divers acteurs partagent leurs expériences et poursuivent des objectifs communs.
L’association :
- Améliore la gestion technique et économique des exploitations agricoles, ainsi que la situation sociale des familles paysannes.
- Recherche des opportunités de production et de prestation de services dans le secteur agricole et encourage leur développement et leur mise en œuvre.
- Explore des possibilités de collaboration et de synergies entre l’agriculture et les autres acteurs des zones rurales pour favoriser le développement de ces régions.
- Encourage des méthodes durables de gestion des sols, de préservation du paysage et de détention des animaux adaptées aux besoins de chaque espèce.
- Facilite l’échange d’informations au sein du système de connaissances dans le domaine de l’agriculture et des zones rurales.
Les services d’AGRIDEA comprennent la génération de connaissances spécialisées, l’intégration et la diffusion d’expériences et de besoins issus de la pratique. Son approche multidisciplinaire et neutre permet d’atteindre les objectifs des mandants, avec un professionnalisme dans les contacts et la prestation de produits et de services. AGRIDEA dispose d’une grande expertise en matière de méthodologies et de thématiques, regroupées sous un même toit, ainsi que de vastes réseaux nationaux et d’une riche expérience dans des initiatives à l’échelle suisse.
L’Association suisse pour un secteur agroalimentaire fort (ASSAF-Suisse) œuvre en faveur de la promotion de l’agriculture suisse axée sur la productivité et du développement d’une industrie agroalimentaire solide. Elle s’engage à défendre les intérêts du secteur agroalimentaire, notamment face à la libéralisation croissante et à l’internationalisation des marchés. De plus, elle s’oppose aux accords de libre-échange qui pourraient représenter une menace pour le secteur agroalimentaire suisse.
Les bandes semées pour organismes utiles en Suisse se réfèrent à des zones spécialement aménagées avec des plantes ou des cultures destinées à attirer, abriter et nourrir des organismes bénéfiques pour l’environnement suisse. Ces bandes sont conçues pour favoriser la biodiversité locale en fournissant un habitat et une source de nourriture aux insectes pollinisateurs, aux prédateurs naturels des ravageurs, ainsi qu’à d’autres espèces de la faune sauvage qui jouent un rôle crucial dans l’équilibre des écosystèmes suisses.
Ces bandes peuvent être mises en place dans des contextes agricoles, urbains ou naturels pour contribuer à la préservation de la biodiversité et à la protection de la faune en Suisse, tout en favorisant des pratiques de gestion plus durables de l’environnement.
Les bandes annuelles destinées à abriter des auxiliaires, qui durent moins d’un an, ne fournissent qu’un espace restreint pour le développement et l’hivernage des pollinisateurs et des auxiliaires. Par conséquent, il est avisé de les compléter en les associant à d’autres types de surface de promotion de la biodiversité (SPB).
Le terme cheptel désigne la totalité des animaux d’un certain type dans une ferme ou un pays. Par exemple, un grand nombre de vaches constitue un cheptel bovin.
Le cheptel fait également référence à un accord spécifique dans le domaine agricole. Il s’agit d’un contrat où le propriétaire d’animaux de ferme les confie à une autre personne. Selon les termes de cet accord, la personne responsable doit prendre soin des animaux, les nourrir et les entretenir. Ce type de contrat est aussi connu sous le nom de “bail à cheptel”.
La Commission des Jeunes Agriculteurs (COJA) est une entité permanente faisant partie de l’Union Suisse des Paysans (USP). Elle est composée de seize membres représentant diverses régions géographiques et linguistiques, types d’exploitations agricoles et formations de manière équilibrée. Les membres sont élus en collaboration avec les chambres cantonales d’agriculture et le Comité de l’USP pour un mandat de quatre ans, pouvant être prolongé jusqu’à l’âge de 34 ans. La COJA détermine elle-même ses activités et se réunit de six à huit fois par an.
Chaque membre s’implique dans l’un des huit domaines liés aux questions de l’USP et au-delà. De plus, chaque membre représente une COJA régionale, recueillant et présentant les opinions et les revendications de ces régions à la COJA nationale. Ces réunions offrent l’opportunité d’échanger, de discuter de questions politiques et de s’organiser.
Cette commission est rattachée à l’USP parmi d’autres commissions permanentes et est représentée au Comité de l’USP. Ce qui lui permet d’avoir une voix. En plus de sa présence dans divers organes internes de l’USP, la COJA s’engage activement dans les processus politiques liés à l’agriculture, que ce soit au sein des groupes consultatifs de la Confédération, dans la rédaction de déclarations de position ou par une implication personnelle lors des votes populaires.
Tous les deux ans, elle organise une rencontre des commissions régionales, invitant les jeunes agriculteurs de toute la Suisse à renforcer leur réseau et à partager leurs expériences. De plus, la COJA entretient des contacts réguliers avec ses homologues germanophones dans les pays voisins. Une rencontre annuelle est organisée avec les commissions des jeunes agriculteurs d’Allemagne, d’Autriche et du Tyrol du Sud. Des collaborateurs de l’USP apportent un soutien administratif à la COJA.
Les principaux objectifs de la COJA sont les suivants :
- Défendre les intérêts des jeunes agriculteurs au sein de l’USP, en politique et dans la société.
- Susciter l’intérêt des jeunes agriculteurs pour les enjeux de la politique agricole et les impliquer dans le processus décisionnel.
- Accroître la notoriété de la COJA, élargir sa base et représenter les jeunes agriculteurs à l’échelle nationale.
Il s’agit d’un label de qualité attribué à des produits agricoles ou alimentaires qui ont une origine géographique spécifique. Contrairement aux AOP (Appellations d’origine protégée) qui imposent des règles plus strictes, les produits portant le label IGP doivent être produits, transformés ou préparés dans la région géographique donnée, mais ne sont pas aussi strictement liés à des méthodes de production traditionnelles.
Les produits avec une IGP ont des caractéristiques, une réputation ou des qualités qui sont spécifiques à leur origine géographique. L’IGP vise à protéger ces caractéristiques particulières et à informer les consommateurs sur l’origine du produit.
En Suisse et dans d’autres pays, de nombreux produits alimentaires, tels que des fromages, des charcuteries, des huiles d’olive, des fruits, et bien d’autres, peuvent être labellisés IGP pour mettre en valeur leurs liens avec leur région d’origine et leur qualité.
Il s’agit de l’organe de la Confédération chargé des questions liées au développement territorial, à la politique de mobilité et au développement durable. Il collabore étroitement avec les cantons et les communes, tout en jouant un rôle clé dans la coopération internationale sur les questions territoriales. Dans le cadre de ses missions, l’ARE vise à favoriser un aménagement durable du territoire suisse, cherchant à guider activement son développement.
Il a été créé le 1er juin 2000 en regroupant les compétences de l’Office fédéral de l’aménagement du territoire, du Service d’études des transports, du développement durable et de la Convention alpine. Ses principales responsabilités incluent :
- L’élaboration de bases et de stratégies pour le développement territorial, les transports et la durabilité.
- La coordination au niveau fédéral des projets impactant l’organisation territoriale et les transports.
- La contribution à la structuration des centres urbains et agglomérations, avec des mesures de compensation en milieu rural.
- La gestion de la collaboration transnationale dans les domaines de l’organisation territoriale et des transports.
- La surveillance légale de l’aménagement du territoire, en partenariat avec les cantons.
- L’assurance que les activités de la Confédération sont en accord avec les principes du développement durable.
En Suisse, la classification des prairies agricoles est un élément essentiel de la gestion durable des terres. Elle repose sur divers critères, notamment la composition floristique, la durabilité, et l’objectif d’utilisation. Voici un aperçu des différentes catégories de prairies, de la permanente à la temporaire, en passant par les équilibrées et les riches en graminées.
Prairie Permanente (PP) : Les prairies permanentes sont des terrains agricoles où la végétation pérenne, telle que les graminées et les légumineuses, est cultivée d’année en année. Elles se caractérisent par leur stabilité et leur résistance à l’érosion du sol.
Prairie Permanente Équilibrée (PP E) : Cette variante met l’accent sur la diversité des espèces végétales, avec une combinaison harmonieuse de graminées et de légumineuses. L’objectif est de promouvoir la biodiversité et de fournir un fourrage de haute qualité pour le bétail.
Prairie Permanente Riche en Graminées (PP G) : Ces prairies sont principalement composées de différentes espèces de graminées. Elles sont souvent exploitées pour produire du fourrage destiné à l’alimentation du bétail.
Prairies Temporaires (PT) : Contrairement aux prairies permanentes, les prairies temporaires sont cultivées de manière saisonnière ou pluriannuelle. Elles sont semées avec des espèces végétales diverses en fonction des besoins agricoles.
Prairie Temporaire Équilibrée (PT E) : Comme la prairie permanente équilibrée, cette variante vise la diversité des espèces, mais elle est cultivée de manière temporaire, nécessitant des replantations périodiques.
Prairie Temporaire riche en Graminées (PT G) : Ces prairies temporaires sont principalement composées de différentes espèces de graminées, semblables aux prairies permanentes riches en graminées.
Le choix entre ces différentes catégories dépend des objectifs de l’agriculteur, de l’utilisation prévue (pâturage, fauche, production de fourrage, biodiversité, etc.), et des conditions locales telles que le climat et le type de sol. Les prairies permanentes sont privilégiées pour leur rôle dans la préservation de la biodiversité, tandis que les prairies temporaires offrent une plus grande flexibilité pour répondre aux besoins de la production agricole à court terme. La classification des prairies est cruciale pour garantir la durabilité de l’agriculture et la préservation de l’environnement en Suisse.
L’objectif des prestations écologiques requises est de promouvoir une agriculture respectueuse de l’environnement, durable et en conformité avec les normes de protection animale.
Les PER sont une condition préalable pour bénéficier des paiements directs conformément à la Constitution fédérale. Ils ont été instaurés en 1993 et sont régis par l’ordonnance sur les paiements directs.
Les PER incluent divers éléments tels qu’une gestion appropriée des animaux de rente conforme à la législation sur la protection des animaux, un équilibre dans l’utilisation des fertilisants, la dédication d’une proportion adéquate des terres à la promotion de la biodiversité, une rotation des cultures régulière, des pratiques de conservation des sols adéquates, ainsi que la sélection et l’usage ciblé de produits phytosanitaires.
Le site officiel de l’Office fédéral de l’agriculture offre une documentation exhaustive au sujet des PER.
La production intégrée (IP Suisse) est une méthode agricole qui nécessite le respect total des normes établies par l’Ordonnance sur les paiements directs, en particulier les exigences des prestations écologiques requises (PER). Cette conformité est également un prérequis pour qu’une exploitation agricole puisse recevoir des paiements directs.
Dans le cadre de l’IP Suisse, l’usage de pesticides et d’engrais synthétiques est strictement réglementé, avec certaines restrictions ou interdictions. Pour les cultures céréalières, il est interdit d’utiliser des régulateurs de croissance, des fongicides, des insecticides et des stimulateurs synthétiques des défenses immunitaires naturelles, conformément aux exigences « Extenso ». L’utilisation de produits génétiquement modifiés est également proscrite.
Par ailleurs, l’IP Suisse met l’accent sur la promotion de la biodiversité à travers diverses initiatives et mesures.
Les produits phytosanitaires sont des agents utilisés pour défendre les plantes contre les organismes nuisibles. Ils sont classés en plusieurs catégories, telles que les herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes, les insecticides contre les nuisibles et les fongicides contre les maladies des plantes.
Ces produits peuvent être composés de substances actives naturelles ou synthétiques, et même d’organismes vivants comme certains insectes ou champignons. La liste des substances et organismes approuvés comme produits phytosanitaires figure dans l’annexe 1 de l’ordonnance sur les produits phytosanitaires, ainsi que dans celle de l’ordonnance du DEFR sur l’agriculture biologique.
Homologation des Produits Phytosanitaires
Avant leur mise sur le marché et utilisation, les produits phytosanitaires doivent obtenir une homologation. Cette procédure examine leur efficacité et effets secondaires. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) est responsable de cette homologation.
Les produits homologués sont listés dans un index des produits phytosanitaires. Cet index fournit des détails sur l’usage, les restrictions, les dosages, les risques et les conditions d’utilisation des produits. L’index inclut également les produits dont l’importation parallèle est autorisée en Suisse.
Dans des situations d’urgence où aucun autre moyen n’est viable pour contrer un danger phytosanitaire, l’OSAV peut accorder une homologation spéciale.
Le semis direct est une méthode agricole qui implique de maintenir une couverture permanente du sol pour prévenir l’écoulement de l’eau et l’impact des gouttes de pluie sur un sol nu. Cela favorise la préservation de la structure du sol d’année en année. Il s’agit d’une technique de culture dans laquelle les graines sont déposées dans un sol non labouré, recouvert de végétation ou de résidus végétaux. Des outils spéciaux sont utilisés pour créer une fente dans laquelle les graines sont déposées. Afin de favoriser la germination des graines, il est essentiel de les entourer et de les recouvrir de terre fine en utilisant des outils appropriés.
Pour réussir avec cette technique, il est crucial d’adapter la rotation des cultures. Cela implique d’alterner entre les cultures de céréales à paille et d’autres types de cultures, tout en tenant compte des cultures d’automne et de printemps. Cette rotation vise à réduire les risques de maladies fongiques, telles que les fusarioses, et à concurrencer la croissance des mauvaises herbes.
L’adoption du semis direct nécessite l’utilisation de machines spécifiques, notamment des semoirs de semis direct équipés de disques, de dents ou de socs de type “cross-slot” (disques avec lames latérales). De plus, un rouleau FACA est nécessaire pour détruire la couverture végétale avant le semis. D’autres outils, mentionnés dans le contexte des couverts végétaux, peuvent également être utilisés. Il est également possible d’investir dans un cultivateur rotatif à axe horizontal avec un semoir intégré, bien que le coût de cet équipement reste élevé. En cas de présence importante de résidus de culture avant le semis, il est recommandé de monter des roues en étoiles devant les socs pour dégager la paille.
Le Service phytosanitaire fédéral (SPF) est une entité gérée conjointement par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) et l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Il a pour mission d’assurer le respect de la législation phytosanitaire en Suisse. Le SPF est chargé, au niveau national, de prévenir l’introduction de maladies des plantes et de ravageurs sur le territoire suisse, ainsi que de contrôler leur propagation à l’intérieur du pays. De plus, le SPF joue un rôle essentiel dans la détection précoce des nouveaux organismes nuisibles potentiellement dangereux.
L‘Agroscope et l’Institut fédéral de recherche WSL apportent leur soutien au SPF en mettant à disposition leur expertise concernant les organismes nuisibles, respectivement dans le domaine de l’agriculture et de l’horticulture productrice, ainsi que dans le domaine forestier. De plus, les laboratoires d’Agroscope sont responsables du diagnostic des échantillons liés aux maladies et ravageurs, contribuant ainsi à l’application de la législation phytosanitaire. Tandis que l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) se concentre sur les aspects scientifiques et techniques de la protection des végétaux dans le secteur forestier. Ces deux instituts de recherche collaborent étroitement avec le SPF en réalisant des analyses de risques et en participant à l’élaboration de stratégies de contrôle. En outre, ils jouent un rôle essentiel dans la surveillance du territoire, notamment en ce qui concerne les organismes de quarantaine et les nouveaux organismes nuisibles.
Le programme fédéral pour l’amélioration du bien-être des animaux, ou SRPA, est conçu pour promouvoir le bien-être des animaux de rente par le biais de sorties régulières en plein air. Les espèces animales concernées incluent les bovins, les équidés, les caprins, les ovins, les porcins, les lapins, la volaille, les bisons et les daims. Il est important de noter que tous les individus d’une même catégorie animale doivent être maintenus conformément aux exigences du programme pour être éligibles aux contributions.
Les exploitants sont responsables de démontrer que leurs animaux sont conformes aux exigences du SRPA. Ils doivent garantir que les infrastructures nécessaires existent, fonctionnent, sont conformes et sont utilisées de manière adéquate.
Les sorties des animaux doivent être dûment documentées, avec un délai maximal de trois jours. Cela peut se faire pour un groupe d’animaux effectuant des sorties ensemble ou pour chaque animal individuellement. De plus, le journal des sorties des deux dernières années doit être présenté.
Les infrastructures de stabulation qui garantissent le respect des directives du SRPA ne nécessitent pas de documentation des sorties. Par exemple, si les taureaux à l’engrais ont accès à une aire de repos et d’affouragement qui est reliée uniquement à une aire d’exercice non couverte, aucune documentation des sorties n’est requise si ces animaux sont détenus de cette manière tout au long de l’année.
Les animaux qui paissent en plein air doivent bénéficier de 26 sorties mensuelles au pâturage entre le 1er mai et le 31 octobre, et de 13 sorties mensuelles dans une aire d’exercice entre le 1er novembre et le 30 avril. Les porcs, les lapins et la volaille, quant à eux, doivent avoir des sorties quotidiennes de plusieurs heures.
Il est à noter que la participation à ce programme est facultative, et les agriculteurs qui y adhèrent peuvent recevoir un soutien financier. Les directives précisent également que les aires d’exercice doivent être revêtues d’un matériau approprié ou suffisamment couvertes, à l’exception des endroits boueux dans les pâturages, à moins qu’ils ne soient destinés à certaines espèces spécifiques.
La surface agricole utile est le terme utilisé pour désigner la superficie totale de terres agricoles qui sont effectivement utilisées pour la production agricole. Il s’agit de la surface de terres cultivées, de prairies, de pâturages et d’autres zones agricoles qui servent à la production de cultures, d’élevage et d’autres activités agricoles.
La surface agricole utile en Suisse peut varier d’une année à l’autre en fonction des pratiques agricoles, des changements dans l’utilisation des terres et d’autres facteurs. Elle est souvent mesurée en hectares (ha) et est un indicateur essentiel pour évaluer la productivité et la durabilité de l’agriculture suisse.
La taille exacte de la surface agricole utile en Suisse peut être obtenue à partir de données gouvernementales et d’organisations agricoles, et ces informations sont généralement utilisées pour surveiller et planifier la gestion des ressources agricoles dans le pays. Les données sur la surface agricole utile sont importantes pour l’élaboration de politiques agricoles, la planification de la production alimentaire et la gestion de l’environnement. Les dernières données sur la surface agricole utile en Suisse peuvent être obtenues auprès des autorités suisses compétentes ou d’organisations agricoles.
Le terme de surfaces d’assolement fait référence aux terres arables les plus propices à l’agriculture en Suisse, constituant environ 40 % de l’ensemble des surfaces agricoles utiles (SAU) du pays, représentant légèrement plus de 1 000 000 d’hectares selon les données du Relevé des structures agricoles de 2016 de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Il est impératif de protéger une superficie minimale de 438 460 hectares de ces SDA contre toute forme de construction, afin de préserver un approvisionnement alimentaire à long terme pour la nation. Les autorités cantonales sont chargées de répertorier, cartographier et quantifier ces SDA. Pour garantir une collecte homogène de ces données à l’échelle nationale, un modèle de géodonnées minimal a été élaboré et mis en application le 30 novembre 2015.
Le maintien de cette surface minimale de SDA est assuré par des mesures d’aménagement du territoire. La préservation de ces zones d’assolement joue un rôle crucial dans l’évaluation des intérêts dans le cadre de projets fédéraux, des planifications cantonales et communales, ainsi que des projets de construction d’envergure.
La responsabilité de la mise en œuvre du plan sectoriel concernant les SDA incombe à l’Office fédéral du développement territorial (ARE), avec le soutien d’un groupe de travail interdépartemental composé de représentants des offices fédéraux de l’agriculture (OFAG), de l’approvisionnement économique du pays (OFAE) et de l’environnement (OFEV).
Les surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) représentent des zones spécialement aménagées au sein des exploitations agricoles pour favoriser la diversité biologique. Ces zones comprennent des éléments tels que des haies, des prairies extensives, des jachères florales, des arbres fruitiers haute-tige et des pâturages extensifs, qui contribuent à la préservation de la biodiversité tout en améliorant l’esthétique du paysage. Ces structures sont essentielles pour abriter différentes espèces de plantes et d’animaux, et il est important de les protéger contre toute perturbation afin qu’elles puissent remplir leur rôle d’habitats naturels.
Par conséquent, il est crucial de ne pas utiliser ces SPB pour des activités de loisirs, car cela pourrait nuire à leur fonction principale et contrecarrer leurs objectifs de préservation de la biodiversité. Il incombe aux agriculteurs de veiller au respect des conditions et des obligations spécifiques associées à chaque type de SPB.
Les SPB sont classées en deux niveaux de qualité, à savoir les niveaux de qualité I et II (QI et QII). Dans le cadre des paiements directs, la mise en place de réseaux agro-environnementaux est un outil supplémentaire pour organiser la répartition géographique des SPB, contribuant ainsi à ralentir la perte de la biodiversité.
Les surfaces fourragères se réfèrent aux terres agricoles qui sont spécifiquement cultivées pour la production de fourrage destiné à l’alimentation du bétail. Ces zones peuvent comprendre des prairies naturelles, des prairies permanentes (PP), des cultures fourragères telles que le trèfle, la luzerne, ou même des céréales qui seront récoltées pour servir de nourriture aux animaux d’élevage.
La gestion des surfaces fourragères est essentielle pour assurer une alimentation adéquate et nutritive aux animaux d’élevage tels que les vaches, les moutons, les chevaux, etc. La qualité du fourrage peut avoir un impact significatif sur la santé et la production de ces animaux. Par conséquent, la surveillance et l’entretien des surfaces fourragères sont des préoccupations importantes pour l’agriculture et l’élevage.
Un système de stabulation particulièrement respectueux des animaux est une installation d’élevage qui offre des conditions de vie particulièrement bien adaptées aux animaux de rente. Chaque animal a un accès permanent à deux zones distinctes : une zone d’alimentation construite en dur et une zone de repos. De plus, la zone de repos est aménagée avec une litière appropriée pour assurer le confort des animaux. Les systèmes de stabulation respectueux des animaux reçoivent un soutien financier de la Confédération sous forme de paiements directs. Ils font l’objet d’un contrôle lors de l’inspection annuelle des exploitations agricoles.
Les techniques culturales simplifiées, communément pratiquées dans le canton, se réfèrent à des méthodes agricoles qui impliquent la culture des terres sans recourir au labour. Ces pratiques agricoles visent à minimiser ou éliminer complètement le labour, une opération qui consiste à retourner ou retourner le sol à l’aide d’une charrue. Au lieu de cela, elles se basent sur d’autres techniques telles que le semis direct, le déchaumage, ou le travail minimum du sol pour préparer les terres pour la culture des cultures.
L’objectif principal de ces méthodes est de réduire la perturbation du sol, de conserver la structure et la vie microbienne du sol, tout en améliorant la durabilité environnementale de l’agriculture.
Les terres assolées font référence aux terres agricoles qui sont assujetties à une rotation culturale, également appelée assolement. Elles englobent à la fois les terres ouvertes, destinées à la culture de plantes agricoles, et les prairies artificielles utilisées pour la production fourragère.
Les terres ouvertes font référence aux surfaces destinées à des cultures annuelles de champ, à la culture de légumes et de baies à croissance annuelle, ainsi qu’à la culture de plantes aromatiques et médicinales à croissance annuelle. Les terres ouvertes incluent également les jachères florales et les jachères tournantes.
Les prairies artificielles sont considérées comme des terres ouvertes lorsqu’elles sont exploitées au moins pendant un cycle de végétation dans le cadre de la rotation des cultures. Elles englobent spécifiquement les grandes cultures telles que les céréales, les sarclées, ainsi que les cultures spéciales annuelles comme les cultures maraîchères et les fraises.
L’Union suisse des paysans (USP) est la principale entité représentative des agriculteurs et du secteur agricole en Suisse. Elle se consacre à plusieurs objectifs, notamment :
- Soutenir et maintenir les exploitations agricoles gérées par des familles;
- Assurer un revenu décent pour les agriculteurs;
- Favoriser un environnement législatif bénéfique;
- Promouvoir une gestion équilibrée et efficace des sols;
- Encourager la production de denrées alimentaires de qualité supérieure;
- Prôner la transparence dans les méthodes de production et l’origine des produits;
- Protéger les terres arables et respecter l’environnement.
Chaque année, l’USP initie et participe à un large éventail d’activités et de campagnes. Elle est engagée dans des domaines clés tels que l’accès aux marchés, la souveraineté alimentaire et les politiques agricoles. De plus, l’USP se consacre continuellement à des missions spécifiques et fournit des services adaptés aux exigences des agriculteurs.
Les membres de l’Union suisse des paysans comprennent les chambres cantonales d’agriculture ainsi que diverses organisations sectorielles.
Il s’agit d’une unité de mesure utilisée en agriculture pour évaluer la charge animale d’une exploitation ou d’une zone de pâturage. Cette unité est principalement utilisée pour tenir compte de la quantité de gros bétail (comme les vaches, les taureaux, les chevaux, les ânes, etc.) présente sur une surface donnée.
L’UGB permet de standardiser la mesure de la quantité de gros bétail, car différentes espèces animales ont des besoins en termes de pâturage et de nourriture qui diffèrent. Par exemple, une vache et un cheval n’auront pas les mêmes exigences alimentaires.
En utilisant l’UGB, il est plus facile de planifier et de gérer la charge animale sur un pâturage ou une exploitation agricole, en veillant à ce que la quantité d’animaux présents ne dépasse pas la capacité du terrain à fournir suffisamment de nourriture et de pâturage. Cela contribue à éviter la surutilisation des terres et à maintenir la santé des animaux et de l’environnement.