Comment travaille l’agriculture concrètement aujourd’hui? Comment a-t-elle déjà fait évoluer ses pratiques? Dès ce mardi 17 mars 2020 et durant plusieurs semaines, une campagne médiatique numérique se déploie dans toute la Suisse. Côté romand, cette démarche d’information se fait à l’enseigne d’Agriculture-durable.ch – «Nous protégeons ce que nous aimons».
Une agricultrice du canton de Vaud avec son fils et un agriculteur du canton de Berne avec ses filles jumelles: deux authentiques familles paysannes incarnent l’agriculture suisse pour en présenter les faits et les évolutions. Les familles Baumgartner à Gland (VD) et Rüegsegger à Rosshaüsern (BE) s’affichent sur quatre sujets différents, qui traitent des thèmes centraux de la protection des plantes, de la santé animale et de la biodiversité.
La campagne se décline sous la forme de visuels diffusés sur les grandes plate-formes numériques du pays, en particulier sur les principaux portails médiatiques.
L’action est pilotée par l’Union suisse des paysans (USP), en partenariat pour la Suisse romande avec Prométerre, Association vaudoise de promotion des métiers de la terre, et les autres chambres agricoles cantonales. Elles gèrent en outre le site web agriculture-durable.ch, qui fournit des explications complètes sur les sujets abordés, ainsi que la page Facebook du même nom qui informe la population de manière ciblée sur les pratiques agricoles.
Le monde paysan se remet en question, progresse et innove. Le secteur travaille quotidiennement à tendre vers la durabilité, en faisant évoluer ses pratiques pour continuer à fournir à la population des aliments sains et de qualité. On constate cependant que le grand public ne connaît pas toujours les tenants et aboutissants de l’agriculture suisse ainsi que les évolutions qu’elle connaît depuis déjà une génération. Un important travail d’information de la population se révèle donc nécessaire. C’est l’objectif de toutes les actions de communication menées à l’enseigne Agriculture-durable.ch – «Nous protégeons ce que nous aimons» menées depuis le printemps 2019 et qui se poursuivent en 2020.